Posséder un cheval, c’est une passion, mais aussi un budget conséquent, en plus d’être un engagement sur le long terme. L’entretien, les soins, l’équipement… tout cela représente un coût non négligeable, mais que se passe-t-il quand un imprévu survient ? Une blessure, une maladie, une opération d’urgence, et voilà que les factures vétérinaires s’envolent. C’est là qu’entre en scène l’assurance pour chevaux, une solution qui peut s’avérer salvatrice.
Les compagnies d’assurance ont résolument flairé le bon filon… Depuis quelques années, les offres d’assurance pour chevaux – et plus largement pour les animaux domestiques – se sont multipliées. De la prise en charge des petits bobos jusqu’à une couverture complète, il y en a pour tous les besoins, et tous les budgets !
Tout cela nous amène à une question : assurer son cheval, est-ce une sécurité indispensable ou une dépense évitable ? Décryptage !
Pourquoi assurer son cheval ?
Vous ne le saviez peut-être pas, mais l’assurance vétérinaire pour les chevaux fonctionne sur le même principe que les mutuelles santé pour les humains. Dans le détail, le propriétaire verse une cotisation, généralement mensuelle ou annuelle, qui lui permet de bénéficier d’un remboursement des frais en cas de problème de santé. Plus la couverture est complète, plus le montant de la prime augmente, mais plus le propriétaire est serein.
En France, plusieurs compagnies proposent des formules d’assurance équine, notamment Cavalassur, Hipassur (GAN) et Cheval Assur. Si toutes offrent des garanties similaires, Cavalassur tire son épingle du jeu par la clarté de ses contrats et la flexibilité de ses offres. Son site permet de réaliser des devis en ligne rapidement, et les options sont adaptées aux différents profils de cavaliers, qu’ils soient professionnels ou amateurs.
Que couvre une assurance pour chevaux ?
L’assurance équine peut couvrir plusieurs aspects. La responsabilité civile est essentielle pour se protéger contre les dégâts que pourrait causer son cheval, et beaucoup de propriétaires considèrent cette garantie comme indispensable. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est bien la prise en charge des frais vétérinaires.
Chez Cavalassur, la couverture peut aller de la simple prise en charge des accidents jusqu’à une formule complète incluant les maladies, les chirurgies et même certains frais annexes comme le transport médicalisé ou l’équarrissage. Par exemple, la formule Confort Plus, qui est l’une des plus populaires, propose un remboursement de 100 % des frais chirurgicaux en cas d’accident ou de colique opérée, ainsi qu’une prise en charge à 70 % des maladies nécessitant un traitement prolongé.
Le plafond de remboursement s’élève à 3 000 euros par an, et peut grimper jusqu’à 5 000 euros en cas de chirurgie de colique. La franchise, quant à elle, est fixée à 150 euros par sinistre. Ces montants peuvent sembler élevés, mais ils sont loin d’être exagérés quand on sait que certaines opérations chirurgicales dépassent allègrement les 5 000 euros. Toutefois, il est important de noter que les remboursements sont plafonnés à la valeur déclarée du cheval. Autrement dit, un propriétaire qui assure son cheval pour 2 500 euros ne pourra pas être indemnisé au-delà de cette somme, même si son contrat affiche un plafond supérieur. C’est un point essentiel à prendre en compte au moment de choisir son niveau de couverture.
Il convient également de préciser que les tarifs des assurances évoluent régulièrement en fonction de divers facteurs, comme l’âge du cheval ou l’évolution des risques couverts. Il est donc indispensable de vérifier directement auprès de Cavalassur les prix actualisés et les conditions précises avant de souscrire.
Comparaison avec d’autres assurances
Si Cavalassur est une référence en matière d’assurance équine, il est difficile d’ignorer le fait que d’autres acteurs du marché proposent des offres concurrentielles. Equitanet, par exemple, propose une formule intéressante à 48 euros par mois pour un cheval assuré à hauteur de 9 500 euros. Ce contrat inclut une prise en charge 100 % des frais chirurgicaux en cas d’accident, mais ne couvre les maladies qu’à hauteur de 50 %.
Cheval Assur, quant à elle, propose une formule similaire avec un plafond de remboursement de 3 000 euros par an, mais avec une particularité : la franchise est variable. En cas d’accident ou de chirurgie, elle représente 10 % du montant des frais, tandis qu’en cas de maladie, elle monte à 20 %. Autrement dit, pour une facture vétérinaire de 2 000 euros, la franchise s’élèvera à 200 euros en cas d’accident, et à 400 euros en cas de maladie.
Si ces offres peuvent sembler compétitives, Cavalassur se démarque par la transparence de ses garanties, la qualité de son service client mais aussi par ses innovations : l’assurance du cheval âgé, le tiers payant pour ne parler que de celles-là… Contrairement à certaines compagnies où les conditions de remboursement sont parfois obscures, Cavalassur affiche clairement les plafonds, les taux de prise en charge et les exclusions éventuelles.
Epargner plutôt qu’assurer, une fausse bonne idée ?
Certains propriétaires choisissent de ne pas souscrire d’assurance, et préfèrent mettre de l’argent de côté pour faire face aux imprévus. La stratégie peut sembler judicieuse sur le papier, mais elle a son lot de limites… Tout d’abord, en cas de coup dur, il faut pouvoir mobiliser immédiatement une somme conséquente. Or, une opération chirurgicale peut représenter plusieurs milliers d’euros, une somme que peu de personnes peuvent sortir du jour au lendemain. Ensuite, il faut considérer que certaines maladies nécessitent des traitements longs et coûteux, dont le montant peut dépasser largement ce qu’un propriétaire a pu économiser.
Avec une assurance comme Cavalassur, ces frais peuvent être pris en charge en grande partie, ce qui vous évite des décisions difficiles à prendre. C’est aussi une manière d’anticiper les risques sans avoir à subir les conséquences financières d’un accident ou d’une maladie grave.
Faut-il assurer son cheval ?
Au final, faut-il (vraiment) assurer son cheval ? Commençons par rappeler le principe de l’assurance : on paye pour anticiper un problème, en espérant qu’il n’arrive jamais. Mais si l’on fait le calcul, l’investissement est loin d’être dénué de sens. Après avoir comparé les offres des trois grands assureurs de la place, on arrive à une prime annuelle d’environ 400 euros pour une couverture santé avancée. A ce tarif, le plafond de remboursement atteint 3 000 euros, et certaines maladies chroniques comme la fourbure sont prises en charge. Une assurance plus basique, couvrant uniquement les accidents, coûte autour de 260 euros par an.
Evidemment, cela représente un budget. Mais avec les chevaux, les imprévus sont monnaie courante, et face à une facture vétérinaire salée, savoir que l’on peut réagir sans stress est un vrai confort, car débourser 1 000 euros au pied levé n’est pas toujours évident…